0

Header-Mort-El-Hajj.png

Le 21 février 1965, il doit prononcer un discours à Harlem devant une assemblée d’environ quatre cents personnes. La veille, Malcolm X avait demandé à son épouse de ne pas y assister ; il change pourtant d’avis et l’appelle le matin-même pour lui demander de le rejoindre avec ses quatre filles.

Son discours débute à peine quand une dispute éclate au huitième rang :

 

-”Otez votre main de ma poche ! ”.

 

Toute l’attention de la salle se tourne vers deux hommes qui en viennent aux mains.

 

- “ Doucement ! Doucement ! Calmez-vous, frères”.

 

Malcolm X tente de ramener le calme quand trois hommes se lèvent et déchargent simultanément leurs armes sur lui.

D’abord touché au ventre, Malcolm s’écroule en arrière et reçoit encore 21 balles de revolver. Il n’arrivera pas vivant à l’hôpital.

Vingt-deux mille personnes défilèrent devant son corps. Six mille autres se trouvaient sur le chemin du cimetiere.

Les tireurs, des tueurs professionnels, seront arrêtés et jugés coupables en 1966, cependant l'identité des commanditaires reste inconnue. Bien que les soupçons se tournent immédiatement vers la Nation de l’Islam.

L’organisation a rejeté catégoriquement toute implication dans l’assassinat de Malcolm X.

Plusieurs théories font leur apparition : son épouse accuse publiquement un membre de la Nation d'avoir un rôle dans le meurtre de son mari.

Quant à James Farmer, militant intégrationiste noir américain, “les soupçons s’étaient portés trop rapidement sur les Musulmans Noirs” et l’ouverture d’une enquête fédérale est nécessaire.

De son côté, le secrétaire personnel de Malcolm X déclare peu après sa mort :

“Il était une épine dans le pied d’un formidable appareil de pouvoir décidé à entrer en guerre en Asie contre les autres peuples non blancs. Le meurtre émane des même forces qui assassinèrent Patrice Lumumba (premier Premier ministre de la RDC, figures de l'indépendance du Congo belge, nda) et John Kennedy.”

CONCLUSION

Gens-enterrement-Malcolm.png
Malcolm-Doigt-pointe.png
Betty-Journaliste.png

Crédits